Le Nao de Brown - Glyn Dillon

Nao souffre de TOC, mais pas de celui qui consiste à sans cesse se laver les mains ou toujours tout ordonner. Nao souffre d’obsessions violentes et morbides et ses compulsions prennent la forme de rituels mentaux invisibles. Travaillant à mi-temps dans un magasin de jouets designs et tendances, tout en essayant de décoller sa carrière d’illustratrice, elle est en quête d’un amour insaisissable... 
l’amour parfait. Et en rencontrant l’homme de ses rêves, elle réalise que les rêves peuvent s’avérer... bizarres.

J'ai lu cette BD dans le cadre de 'La BD fait son festival' organisé par PrimeMinister [Merci merci merci ;)]. Le résumé m'avait vraiment intrigué et la couverture séduite. Donc hop hop, ni une ni deux, en quelques clic, BD commandée.

J'ai vraiment aimé l'univers et le dessin de cet BD. Les couleurs des aquarelles suivent les humeurs de Nao. On vit au plus près du quotidien, quelque peu angoissant, de la narratrice. Le tout est poétique et envoutant.
La vie et les pensées de la narratrice sont perturbantes car angoissantes et "anormales" mais on s'attache à ce personnage mystérieux qui nous échappe sans cesse de page en page et qu'on voit lutter contre elle-même.

J'ai aimé l'histoire esquissée en parraléle de celle de Nao. Le dessin y est différent mais n'en perd pas sa sensibilité et son talent pour autant. L'histoire de cet homme-arbre qui lui aussi se cherche aussi bien physiquement que mentalement est une fable qui reprend les problèmatiques auxquelles Nao doit faire face dans son quotidien.

Même si je manque de références en la matière toutes les références à l'univers japonais, la médiation etc. m'ont vraiment interressée. Je trouve que cela donnait vraiment une âme particulière au récit.

 J'ai cependant eu un peu plus de mal avec son histoire d'amour avec ce garçon bien à côté de ses pompes lui aussi mais dans l'ensemble Nao de Brown est une jolie découverte je lui attribue donc la note de 15/20.